Quelles solutions pour endiguer la spéculation foncière? Comment maintenir et développer des terres nourricières sur notre littoral? Quelles dispositions existent et quelles alternatives?
Dans le cadre du festival Alimenterre, la Capéchade (foodlab du bassin de Thau) a organiser, ce mardi 28 novembre, une projection-débat autour du film « du béton sur nos courgettes ».
Plus de 70 personnes avaient pris place dans une jolie salle de la Maison Noilly-Prat pour débattre et échanger sur les questions liées à la pression foncière de notre territoire. On y a abordé les enjeux de générations futures, d’environnement, d’alimentation, de circuit court…
5 intervenants ont participer au débat, animé par Fanny Darbois :
- Marie Ballestero, élue à la transition écologique de Pézenas,
- Julie Bertrand directrice de l’ADENA,
- Pierre Galizia, directeur du service de l’aménagement de la SAM,
- Aurélien Daloz, élu en charge de la transition écologique de la commune de Montbazin,
- Jacques André chef du service agriculture de la CAHM Communauté d’Agde Hérault Méditerranée,
Synopsis : Du béton sur nos courgettes/Arnaud Gobin, Christophe Camoirano / 2021 / Girelle Production /52’ / Français
Depuis les années 70, le monde rural des Alpes-Maritimes a connu un essor considérable du bâti. La spéculation foncière qui en découle a engendré la disparition progressive de ses terres cultivables et des sources d’approvisionnement en denrées alimentaires. Ce documentaire montre les dispositions prises par les communes pour réhabiliter les jachères et endiguer le grignotage immobilier. Il va à la rencontre de celles et ceux qui s’opposent à cette érosion des espaces exploitables en réhabilitant des modes de production adaptés à la géographie et au climat local.